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Histoire de l’Eglise de Meymans

    Étiquettes:
     
    EGLISE SAINTE ANNE A MEYMANSMeymans_1900r_c_m.jpg Meymans_a_71_clair.jpg
    Les plus anciennes photos:

    (1899, ci-dessus, avec le cadran solaire encore bien visible!)
    Sur celle de gauche, on remarque plusieurs trous dans le toit du clocher!

    Meymans_vers_1900_c.jpg 20190730_151959.jpg pa12c.jpg
    D’où les travaux du début du XXe! (
    1909)

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    Ph plus récentes
     Ste Anne 1.jpg Ste Anne 2.jpg Ste Anne 3.jpg Ste Anne 4.jpg Ste Anne 5.jpg Ste Anne 6.jpg Ste Anne 7.jpg
    Ph Drone 25 Juillet 2021

    Et l’intérieur

    Diaporama Journées du patrimoine 2008

     
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    Meymans_JMA_3.jpg


    HISTOIRE
     
    L’église Sainte-Marie-de-Meymans du pieuré bénédictin fût batie au Xème ou XI ème siècle vers la même époque que l’église de Jaillans.
     
    Elle dépendait de l’église de Jaillans, laquelle église fut confirmée à Montmajour en 1118 par le pape Gélase II.
    Fondée en l’an mil à proximité d’Arles, l’abbaye de Montmajour était une des plus riche et des plus prospère.
    Des succursales sont établies dans le Royan, à Romans et Montmiral.
     
    A la fin du XI ème siècle, le mal des ardents se répand dans nos campagnes et fait des dégâts considérables. Les reliques de Saint Antoine
    étant réputées pour soigner les malades, un grand nombre de pèlerins se rendent dans l’église qui les renferme. Le clergé local ne suffit
    pas à donner les soins religieux nécessaires. On confit donc aux bénédictins de Montmajour le soin d’assurer le service religieux.
    Ils y forment un monastère vers 1088.
    Des seigneurs guéris ou épargnés par le mal des ardents, offrent aux moines des terres pour y installer des monastères et des églises.
     
    En 1460, les églises de Jaillans et Meymans sont sécularisées (Montmajour ayant perdu de sa splendeur au fil des siècles).
     
    En 1563, l’église de Meymans, comme celle de Jaillans fut incendiée par les troupes Huguenotes du baron des Adrets, à l’époque des guerres
    de religion.
    Les moellons de la façade du midi portent encore l’empreinte du feu.
     
    En 1580, l’église Sainte Marie devient l’église Sainte Anne. Elle est alors reconstruite, surélevée et fortifiée par un chemin de ronde.
    On pense que le clocher en pierres de tuf est construit (ou reconstruit) à ce moment là. Ces aménagements lui confèrent son caractère
    unique dans la région.
     
    Elle fut pillée et dévalisée de fond en comble le 27 Ventose (15 mars 1794) et devint le temple de la Raison, ou plutôt de la déraison,
    puisqu’elle servit aux assemblées les plus tumultueuses et les plus extravagantes.
     
    Des modifications et réparations ont été faites au fil des années jusqu’à son aspect actuel.
      
     
    ARCHITECTURE
      
     
    Elle présente un plan très simple caractéristique de l’art roman :
     
    Nef unique débouchant sur un transept
     
    Abside centrale entourée de deux absidioles
     
    L’intérieur présente un voûtement en berceau, éclairé par deux fenêtres au sud
     
    La croisée de transept est voûtée en berceau très haut qui repose sur d’énormes piliers très simples, supportant le clocher.
    (marque de l’empreinte cystercienne ?)
     
    La décoration architecturale est assurée par des voussures à double rouleau, une niche orne la clé de l’arc triomphal.
     
    L’abside et les absidioles sont couvertes par des voûtes en « cul- de- four »
     
    L’abside centrale contient le maître autel
     
    Les absidioles contiennent chacune un autel dédié a des saints
     
         – à droite saint Ennemond patron des bergers
     
         – à gauche saint François Régis patron des dentellières et des juifs de France
     
    Dans la nef centrale deux autels sont installés
     
       – l’un dédié à la vierge
     
       – l’autre dédié à sainte Philomène
     
    L’ensemble était recouvert de peintures et fresques murales
     
    On pense qu’à l’origine la charpente de la nef était apparente
     
    A l’extérieur le croisillon sud présente une porte surmontée d’une fenêtre, ce dispositif constituant un arc boutant épaulant le clocher.
    Le portail récent est surmonté d’une fenêtre haute qui anime la façade construite en tuf et en molasse
     
    La façade sud conserve le chemin de ronde et le contrefort du XIV°. On y distingue aussi les traces de l’imbrication d’autres bâtiments
    du prieuré aujourd’hui détruits, l’étude nous éclairera peut-être à ce sujet
     
    On imagine qu’à l’origine les toitures des absides actuellement couvertes de tuiles romaines posées sur du sable étaient constituées
    de pierres plates, quelques vestiges sont visibles
     
    A remarquer :
     
    -Le bénitier en pierre taillée a l’entrée
     
    -Les fonds baptismaux en noyer intégrés au mur nord
     
    -Le bénitier à l’extérieur à gauche et la pierre creuse scultée à droite du porche qui étaient utilisés pour ceux qui ne devaient
    pas pénétrer dans l’église,sujets de mauvaise vie ,femmes qui avaient  leurs règles ou avant la cérémonie des relevailles
    (40 jours après l’accouchement
    ) et pour nourrir les malades contagieux
     
    -L’échelle de meunier très remarquable dans le clocher, composée de 2 demi- tronc d’une seule portée 
     
     
    Texte Panneau Porte d’entrée:
     
    SAINTE-ANNE
    L’église  
    de Meymans, autrefois dédiée à Notre-Dame, dépendait du prieuré voisin de Jaillans. Elle se compose d’une nef unique, d’un transept ouvrant sur une abside et deux absidioles.
       L’intérieur, aujourd’hui entièrement peint, est voûté en berceau et éclairé par deux fenêtres au sud. La croisée du transept repose sur deux gros pilastres, supportant le clocher.
       A l’extérieur, les façades ouest, nord et sud présentent un certain nombre de reprises marquées notamment par l’alternance entre molasse et tuf, et le bouchage d’ouvertures au sud.
        Au XIVe siècle, l’église est fortifiée et surmontée d’un chemin de ronde faisant le tour du toit de la nef. A l’est, le chevet des trois absides est caractéristique du milieu du Moyen Age. Les fenêtres axiales ont été bouchées, mais le parement en bel appareil de moyenne dimension est intact.  
       Placé sur la croisée du transept et accessible au sud par un escalier dont on aperçoit la porte, le clocher est formé de quatre étages, dont les deux premiers d’époque romane se caractérisent par des séries d’arcs en plein-cintre. 
    ————————Début XXéme Projet restauration (abandonné!)
    z_1902_Projet_restauration_St_Anne_0.jpg

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    La paroisse: (voir l’archive)
     
    Les cloches: (voir article)
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                 Découverte: Mai 2023 Suite à l’orage de

    grêle de juillet 2021, la toiture de l’église est en cours de réparation.

    l’entreprise qui fait les travaux a découvert ce qui suit et qui semble ancien?Ste_Anne_Decouverte_1.jpg
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    Ste_Anne_Decouverte_5.jpg:

     

     


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